Ixon

Présentation d’un gant chauffant pour motard

Ixon, spécialiste des équipements pour motard, présente sa gamme de gants chauffants via un film en image de synthèse.

Ce film est une co-réalisation fructueuse avec la société Chez Moi Prod  – qui en a produit le scénario, le story board et le design sonore – et avec qui nous avons mêlés nos sensibilités pour le développement esthétique des images.

La première contrainte sur un tel produit, c’est sa couleur. Le gant est entièrement noir. Or, il faut mettre en valeur chaque détail de son aspect, en délaissant les contrastes chromatiques qui sont habituellement le meilleur levier sur lequel jouer pour marquer des différences. Pour ce faire, nous jouons sur deux choses : les textures qui permettent de distinguer les matériaux du gant, et la lumière qui met en valeur ces textures.

Travailler la lumière est un exercice délicat. Il ne faut pas pousser l’éclairage à fond, mais au contraire le calibrer et l’orienter de sorte à créer les bons reflets. Ce sont précisément ces reflets qui permettent de discerner chaque matériau. Tissu synthétique, cuir et plastique ne réagissent pas de la même manière à la lumière. Cette différence de réaction, nous l’exploitons au maximum.

Nos choix de mise en scène

Pour présenter les forces du produit, nous déployons divers effets visuels, mais nous décidons de ne jamais montrer des coupes du gant. Le produit reste entier, mais il s’efface pour révéler ses qualités intérieures. Ce qui importe ici, c’est de mettre en valeur le gant. De le garder au centre du film, et de tourner un maximum autour. Chaque plan doit avoir une intention précise. Qu’il soit large ou serré, qu’il balaye une partie du produit ou décide d’opérer une transition, il doit répondre par l’image à l’argumentaire commercial.

Cet argumentaire se présente via différents éléments motion design – textes, pictogrammes, éléments graphiques. Tout le travail de mise en scène consiste à jongler entre eux et le gant, à trouver un bon équilibre pour construire une communication efficace. L’important est de ne pas surcharger le cadre. Pour être clair, le message doit être lu. Et pour être lu, il doit être lisible. Nous laissons alors au spectateur le temps de comprendre chaque argument, de lire texte et image. Nous étirons les animations sans pour autant les rendre longues. Le mouvement est constant mais il ne nuit pas à la compréhension du film.

Enfin, la vidéo est prévue pour une diffusion en magasin, et doit donc pouvoir être visionné en cours de lecture pour saisir l’intérêt du consommateur de passage. La courte durée du film et son rythme sont justement pensés dans ce sens.