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Le Motion design

Comment réalisons-nous vos films ? Quels sont les styles intéressants ? Quel process implique un film motion design ?

2D ou 3D ? Les deux !

Chez 3D émotion nous sommes animateurs 3D avant tout, mais 2D également.

Ce qui signifie deux choses :

  • Non seulement que nous ne sommes pas cantonnés à la 3D et nous réalisons des purs films motion design quand on nous le demande.
  • Mais aussi que nos films motion design eux-mêmes ne sont pas obligatoirement limités à une approche 2D

Tout cela pour dire qu’il faut oublier cette distinction 2D/3D. Elle n’est pas un frein pour nous. Nous réalisons tous les jours des films qui marient les deux, ne serait-ce qu’en insérant des textes animés, ou en intégrant des images au sein de nos scènes 3D, il y a toujours une part motion graphic dans nos productions.

La preuve par l’exemple, avec notre réalisation pour Engie :

C’est quoi le Motion Design exactement ?

Le motion design c’est l’art d’animer des éléments graphiques.

Né au cinéma, lorsque les génériques ont commencé à ne plus être de simple succession de texte figés (souvent des pancartes filmées), mais des textes animés, mouvants, apparaissant de façon originale. Ensuite, sont venus se greffer des formes, des couleurs, rendant les génériques de plus en plus graphiques, au point de constituer des intentions artistiques à part entière.

Parmi les classiques, on citera le générique de la Mort aux trousses, très efficace encore aujourd’hui.

Dans un registre plus récent, on se souvient de celui de Skyfall, véritable bijou de réalisation avec effet spéciaux d’images live et grosse partie motions graphics – qu’on se le dise, une telle séquence, c’est une équipe entière des mois durant.

Mais ce dernier exemple, est-ce encore du motion design ?
Justement, difficile de réduire le motion design à une définition. Aujourd’hui, c’est un art pluriel qui englobe différentes formes d’animations. Sous cette étiquette, on croisera par exemple des bricolages d’images live, des montages de photographies, du dessin animé, etc. Tout est permis, du moment que c’est « graphique ». Bref, s’il fallait définir le motion design sans trop se mouiller, on parlerait davantage d’une formule de mise en scène. Les vidéos motion design ont en commun leur vivacité, leur couleur et leur pate graphique très prononcée. Elles se définissent aussi par ce qu’elles ne sont pas : elles ne sont ni du récit animé, ni du pur film d’animation 3D. Il y a de l’animation certes, mais rarement au service d’une histoire.

À quoi ça sert ?

Sa simplicité graphique (en apparence) et sa vivacité de mouvement font du motion design un bon candidat pour les vidéos de présentation et d’explication. Pour expliquer quoi ? Eh bien tout ce qui est explicable : le service d’une entreprise, le fonctionnement d’un produit, des notions scientifiques, la philosophie d’une marque, l’histoire d’une enseigne, etc. (Attention hein ! Il existe aussi du motion design purement artistique.)
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Le motion design, idéal pour créer des schémas en mouvement

En motion design, on anime des formes, des symboles, des logos et aussi des mots. On peut donc rester très proche du texte. En offrir une version visuelle.

Par exemple dans un film, si on dit : « notre logiciel s’implante dans l’ensemble de vos usines », en motion design on pourra montrer des symboles dudit logiciel se planter dans le sol aux côtés de petites usines. Oui, c’est très terre à terre, c’est prendre le texte au pied de la lettre, mais c’est le but.

En cela le motion design a le même rôle qu’un bon schéma. Il favorise la mentalisation. Illustrer un discours c’est le rendre de suite plus claire, plus impactant, et plus tenace.

Le motion design sert donc d’abord à cela : à dynamiser et à faciliter l’appréhension d’un discours.

Bien sûr, il participe aussi à créer une image de marque. C’est l’occasion de faire s’exprimer l’identité graphique de l’entreprise à travers une réalisation qui vous ressemble. Par ailleurs, une vidéo colorée et dynamique envoie un message positif au spectateur qui associera ces qualités à l’enseigne. Ce sera toujours plus marquant qu’un film corporate triste et gris.

Quel style graphique ?

C’est là que ça se complique. Il existe mille et un graphismes différents. Faisons simple et citons ceux que nous sommes en mesure de montrer, pour les avoir expérimentés.

Flat design

Aplat de couleur sans volume (ou alors un faux volume suggéré par des ombrages) et disposant l’informations sur un seul plan. C’est une approche graphique simplifiée pour retrouver un effet « bonhommes de papier ». C’est aussi le style adapté aux interfaces web pour faciliter la lecture des informations.

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Motion design 3D

Lorsque le design prend du volume, que les cercles deviennent des sphères et les carrés des cubes, on peut parler de motion design 3D. C’est tout aussi graphique que le motion design normal, mais la 3D permet de montrer plus de choses, d’aller plus loin dans la mise en scène. Qu’on ne se méprenne pas alors, il s’agit bien de films 3D, animé logiciels , que des studios seulement par des studios, pas de 2D

Low Poly

Abréviation de « low polygone », c’est-à-dire « peu de polygone ». Une 3D épurée, avec moins de faces, moins de détails. Théoriquement très simple à faire, en réalité c’est un savoir-faire de créer des formes simples mais vite identifiables.

vue schématique animée pour la gestion des coupes en forêt
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Isométrique

L’isométrique dans le jeu vidéo – Sim city et les vieux RPG par exemple – est très pratique pour offrir une vue dégagée sur un ensemble de bâtiments ; qualité qui a vite trouvé un intérêt dans les films pour montrer différentes choses : les différents sites d’une usine, l’implantation d’un service à travers une ville, des concepts smart cities, la représentation schématisée d’une ville, etc. On se souvient tous de cette fameuse pub Areva qui s’en sert judicieusement.

Mentions honorables

N’oublions pas tous les styles graphiques non évoqués ici :

Line art. Visual design. Pop art. Minimalisme. Epure design. Material design. Data visualisation. Symbol design. Incrustation

Quel process ?

Pour du motion design simple fait d’aplats, une grande partie du travail revient au graphiste. C’est lui qui définit le style, et crée les éléments graphiques afin de vous les soumettre au plus tôt. Il les assemble alors dans un storyboard qui permet de comprendre les plans importants du film et d’imaginer les enchainements. Cette création se fait sur Illustrator, et l’animation sur After Effect. Dans le cas d’un film 3D c’est différent. On ne peut pas partager des éléments graphiques seuls, à part du reste. Le rendu définitif ne s’obtient qu’à la fin, lorsque toutes les couches sont superposées (imaginez le film 3D comme un mille-feuille avec des couches qui forment l’image finale). On ne vous soumet donc pas de graphisme fini dès le départ. On ne peut pas. En revanche on peut vous faire comprendre le rythme du film en vous envoyant une animatique : version « brouillon » qui permet de juger la mise en scène (mouvement, transition, cadre, longueur des plans).
Voici quand même une liste claire des étapes susceptibles d’être rencontrées pour votre production.
Ecriture : Il faut forcément partir d’un scénario, même pour un film très court. S’il y a une voix-off ou des personnages, leur texte doit être rédigé. Nous pouvons partir d’un document déjà existant. Ou bien l’écrire avec votre collaboration étroite. Recherche graphique : Ensuite, le style ! Nous cherchons celui qui correspond le mieux à votre projet. Ce qui se traduira par des croquis divers, des dessins plus ou moins poussés, pour vous donner une idée de ce que nous imaginons. Story board ou Animatique : On l’a déjà dit, mais on le redit. Pour du design 2D, nous dessinons les éléments du film et vous les montrons dans des plans composés grâce au storyboard. Pour de la 3D, nous commençons à vous soumettre du concret avec l’animatique, sorte de version beta de votre film. Animations : À ce stade de la production, nos idées vous plaisent, la direction est définie, ne reste plus qu’à animer le film. Post-production : Sur certaines productions, il arrive qu’il faille travailler des effets spéciaux. Ou bien de retoucher le rendu général de l’image.