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Les avantages de l’image de synthèse pour présenter un produit

Elle offre plus de souplesse pour la création de packshot

Présenter un produit dans une scène 3D, c’est s’assurer un contrôle absolu sur tous les paramètres de l’image : couleur, éclairage, textures de l’objet, etc. En effet, dans la réalisation d’un film 3D, tout est ajustable. Une fois la scène installée, il y aura toujours possibilité de revenir sur des détails, de changer l’angle de caméra par exemple, de produire un nouveau plan, d’ajuster la lumière, de modifier des éléments dans le décor ou sur le produit.
Packaging Toupargel 60326
Packaging Toupargel
Reste alors la question de la qualité de l’image produite. Fut un temps où l’image de synthèse ne pouvait pas offrir des rendus crédibles. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, les outils 3D permettent de produire des rendus photoréalistes. Pour preuve, la grande majorité des publicitaires décident de créer leurs plans produit en image numérique. De même pour certains spots vidéo qui parviennent à nous leurrer en intégrant de l’image de synthèse là où on croyait de l’image réelle.

Elle est un meilleur outil de démonstration technique

Montrer c’est bien, expliquer c’est mieux. En animation 3D on peut imaginer tous les effets : effacer les matières pour mettre en évidence un détail, extraire des composants pour s’attarder sur eux, représenter le monde microscopique pour être au cœur d’un processus, etc. Dès qu’il faut expliquer le produit et non plus seulement montrer son design, aucune autre solution ne convient mieux que l’image de synthèse. Alors l’argumentaire se transforme en démonstration visuelle. À ce jeu, l’image de synthèse est la meilleure. Notamment parce qu’elle donne forme à ce qui n’est pas directement visible. À ce qui est interne au produit ou qui relève d’un principe de fonctionnement non représentable physiquement. Elle est souple. Elle peut tout montrer, tout signifier. Cette capacité à pouvoir tout représenter permet de traduire les fonctionnalités imperceptibles en cas normal. Comment, par exemple, schématiser l’action d’un produit nettoyant à l’échelle du microbe ? Comment expliquer la mécanique interne d’un aspirateur ?

Elle permet de montrer ce qui n’existe pas encore

Voilà un atout que le domaine de l’immobilier a bien compris. C’est là tout le but des perspectives 3D et des visites virtuelles : montrer la maison ou l’appartement à construire. Il en est de même avec l’industrie et le retail qui peuvent se servir de la 3D comme levier de vente d’une création. Pouvoir présenter son produit dans une version numérique, c’est pouvoir défendre son concept avant que l’objet existe. À ce titre, un visuel 3D est plus impactant qu’une illustration ou qu’une description. Il est la preuve que l’objet est possible, qu’il est concevable physiquement. Il est l’aboutissement d’une idée qui ne demande qu’à exister.
Image de synthèse voiture Renault

Montrer ce qui n’existe pas encore, comme un concept car par exemple.

Dès lors, ce visuel peut vite devenir un outil pratique tout au long du processus de développement. Servir à débloquer des financements, être utilisé dans le sourcing lorsqu’il faut dénicher des prestataires qui participeront à sa production, ou nourrir le prototypage avec un maximum de documentation et d’informations sur l’objet. Quel que soit le domaine concerné, l’image de synthèse est utile du début à la fin de la chaîne marketing : depuis le bureau d’étude qui conçoit le produit à qui on demande une prévisualisation, jusqu’au service marketing qui communique dessus. Et en fin de compte, elle permet de réduire cette chaîne, ou du moins de prendre de l’avance sur elle, en communiquant le produit aux forces de vente, avant même sa production, afin que la création et la communication puissent être menées parallèlement.

Elle facilite la présentation de gamme pour les produits en série

En 3D on distingue le modèle numérique de sa texture. C’est-à-dire la forme de l’objet d’une part, et son habillage d’autre part. Par exemple, on peut créer une boite de biscuit avec un format unique, et varier seulement les images sur le paquet.
Image de synthèse : déclinaison de produits

Ici une déclinaison de crèmes glacées, toutes créées à partir d’un unique modèle 3D.
Prestation pour la société Toupargel

Il se trouve que cette façon de faire répond au fameux cas du produit décliné. C’est-à-dire le produit similaire dans sa forme, mais varié dans son look. Par exemple, des t-shirts partageant une même coupe, un modèle de voiture proposé en plusieurs coloris, ou encore des produits aux formats standards : livre de poche, DVD, boite de conserve, sac surgelé, etc. Puisque la forme ne varie pas, une seule modélisation suffit pour présenter toute une série de produits. C’est un vrai gain de temps sur la production, et donc un gain de budget pour vous. Un temps libéré qui peut être investi ailleurs, par exemple dans une animation plus élaborée.

Elle puise directement dans vos fichiers de conception

Dans cette même logique, il y a le rôle joué par l’outil de conception. L’image de synthèse est avantageuse parce qu’elle est généralement déjà utilisée par vos ingénieurs. Nos infographistes 3D connaissent vos outils logiciels et peuvent travailler directement à partir de vos fichiers. Dès lors, pas besoin de sculpter un modèle numérique si celui-ci existe déjà.
CAO-Rowenta
C’est d’ailleurs la première question que nous vous posons : avez-vous les fichiers 3D de conception de votre produit ? En général des fichiers créés sous un logiciel C.A.O. tels que Catia ou Solidworks. Si oui, c’est parfait. C’est une étape en moins pour nous, un travail de modélisation déjà effectué. Là encore, le gain de temps est important, surtout si l’objet à modéliser présente une structure interne complexe qu’il faudra animer.

Elle apporte de l’interactivité à une fiche produit

La fiche produit c’est du merchandising appliqué au web. Son but : donner les bonnes infos tout en suscitant l’achat. Et répondre à toutes les questions du consommateur pour ne laisser aucun mystère sur le produit. Pour être plus efficace, elle peut faire appel à l’image de synthèse. Grâce à cette dernière, on peut présenter des produits en 3D et donner la possibilité à l’utilisateur de manipuler virtuellement l’objet. L’observer sous toutes ses coutures, scruter son design, identifier des détails de conception. On peut aller encore plus loin en imaginant des fiches produit interactives. Ouvrir des encarts informatifs en cliquant sur certaines parties de l’objet. Jouer des animations courtes pour montrer son fonctionnement. Changer de coloris pour parcourir les collections du catalogue. Bref, toutes les possibilités de présentation évoquées au-dessus sont exploitables en 3D temps réel. Ce qui nous mène logiquement à la réalité augmentée.
Realite Augmentee

Bien sûr, nous en parlons plus longuement dans d’autres articles – ici son principe général, ici ses possibilités actuelles. Rappelons toutefois qu’il n’y a pas mieux pour réduire la distance entre le produit et le consommateur, dans la mesure où elle fait entrer l’objet 3D dans le cadre du réel.

Une application RA n’est rien de moins qu’un catalogue consultable ailleurs que sur votre portail internet. Mais elle est aussi une forme plus moderne de vos fiches produit, puisqu’elle ne se limite pas à montrer l’objet, elle l’inscrit dans l’environnement du consommateur.

Finalement, la dernière barrière à franchir pour permettre au consommateur de connaître le produit depuis chez lui, c’est le toucher. Mais rassurez-vous, on y arrive.