Observatoire Colibri

Le télescope Colibri, qui sera érigé sur les hauteurs de l’observatoire de San Pedro Mártir au Mexique, aura pour mission d’analyser divers phénomènes. Parmi eux, les sursauts gamma, des événements astrophysiques qui ont besoin d’être observés individuellement pour être correctement analysés.

Pour promouvoir le projet auprès des institutions scientifiques mais aussi auprès d’un public non averti, il est essentiel de l’expliquer. C’est là tout le but du film : faire comprendre la mission du télescope et montrer son principe.

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La pédagogie devient alors un outil de communication scientifique. Dans ce domaine, c’est un enjeu majeur. Elle permet aux différentes entités concernées par le projet de mieux l’appréhender.

Le film est d’abord pensé comme un support aux conférenciers. Son but est d’accompagner un discours, il doit donc se limiter aux notions essentielles. Inutile d’aller trop loin C’est une chose à prendre en compte dans le résultat final, car tous les choix que nous faisons en découlent.

Quelle est la meilleure façon d’illustrer un principe complexe ?

La meilleure façon d’expliquer un processus comme le fonctionnement d’un télescope, c’est de se le raconter comme on se raconterait une histoire. Ce faisant, on dégraisse le sujet, on la clarifie. En exprimant les éléments les uns après l’autre, on est déjà en train de le mettre en scène.

Nous faisons alors le choix de segmenter les différentes parties du discours en séquences.

Nous varions les approches visuelles, alternant entre des vues 3D et des vues schématisées, allant jusqu’à du pur motion design lorsqu’il faut aborder des notions impossibles à traduire autrement, comme la comparaison de données dans des catalogues d’étoiles. Ce que nous racontons alors, c’est l’opération interne menée par le télescope. Partant du plus général (l’introduction du télescope dans son environnement) nous allons au plus précis et suivant de près le processus en action.